Le « growth hacking »
Voici deux des mots les plus populaires en marketing ces dernières années. Mais connaissez-vous leurs significations ? Son inventeur, Sean Ellis, quittant son entreprise, ne trouvait pas de terme approprié pour définir sa profession. Alors, il donna un nom à cette stratégie, utilisée depuis toujours, mais jusqu’ici jamais baptisée : « le growth hacking ».
A quoi ça sert ?
Les moyens utilisés pour y parvenir font preuve d’une grande ingéniosité pouvant parfois frôler l’illégalité. Les growth hacker se servent généralement des données des utilisateurs et de l’automatisation pour générer cette progression.
Cette stratégie diffère des méthodes traditionnelles. Le but est de réussir à tirer les ficelles du système pour le contourner, mais sans jamais franchir l’interdit. Beaucoup de travail doit être réalisé en amont pour trouver la procédure qui coïncidera le mieux avec la psychologie de l’utilisateur et les spécificités du produit.
Beaucoup ne connaissent pas la différence entre growth hacking et growth marketing. Souvent, ces deux termes vont de pair.
D’abord, leur première différence est la durée dans le temps. Le premier a une durée limitée, on l’utilise pour augmenter sa croissance tout de suite, mais pas pour la maintenir. C’est pour cela que le growth marketing demeure important. Celui-ci plus traditionnel n’a plus besoin de chercher des techniques astucieuses et originales mais, fait appel à des techniques reconnues, utilisées depuis toujours et qui ont suent faire leurs preuves. Ce dernier sera utile pour maintenir sa croissance sur le long terme une fois le marché conquis.
Les start-up sont les principales utilisatrices de cette technique marketing.
En effet, novatrices sur le marché elles n’ont pas beaucoup de revenu et ont besoin de gagner en notoriété et en fidélisation tout de suite. C’est donc une excellente technique pour elles de s’imposer sur le marché et gagner rapidement de l’argent. Malheureusement, beaucoup voudraient faire du growth marketing mais, peu ont l’originalité et la créativité de ces quelques célèbres entreprises qui ont su tirer profit de cette combine. Voici, quelques exemples de compagnie qui ont sur manier l’art du growth hacking :
- Pour trouver des clients facilement et augmenter plus vite leur croissance qui avait du mal à se développer. Les deux créateurs d’Airbnb ont eu l’idée de démarcher leurs clients par mail directement sur le site de leur principal concurrent craigslisit. Une manière peu orthodoxe, mais qui leur a permis de décoller très rapidement.
- Spotify lui, a permis à ses utilisateurs de poster sur Facebook leurs titres les plus écoutés. En voyant les posts Spotify sur la plateforme, les utilisateurs de Facebook vont être influencés et vont vouloir eux aussi participer cet effet de mode. C’est ce qu’on appelle la preuve sociale. Voir que ses amis font quelque chose, donne envie de le reproduire.
- Candy Crush demande de l’aide à un ami sur Facebook ! Il était possible de quémander une vie à des joueurs virtuelles pour continuer à jouer. Une bonne manière d’inciter ses pairs à jouer avec soi sans même s’en apercevoir. Et donc d’accroître la visibilité du jeu.
Pour que ça fonctionne, il faut tester !
Pour finir, les growth hackers vont élaborer de nombreux tests auprès d’un public cible en multipliant les combinaisons, c’est ce qu’on appelle A/B testing. Ils modifieront les manœuvres pour en tirer la meilleure pour les utilisateurs. Il ne faut pas avoir peur de tout changer, même au dernier moment en fonction des retours. Il est primordial d’être très réactif, le timing est le point clé. La concurrence est omniprésente donc pour que la méthode fonctionne, il faut être le premier et ne pas se faire piquer l’idée !